L'hormone anti-müllérienne (AMH) : un indicateur prédictif fiable en termes de fertilité ?

L’hormone antimüllérienne (AMH) est un indicateur qui permet d’examiner la réserve ovarienne 🥚 d’une femme. Le taux d’AMH baisse avec l’âge. Son dosage est courant lorsque l’on souhaite concevoir et que l’on se trouve face à des problématiques liées à la fertilité. Il est également utile lors de FIV (fécondation in vitro) puisqu’il permet de vérifier la réponse lors de stimulation ovarienne. Ce dosage détecte aussi les risques de syndrome d’hyperstimulation ovarienne et peut être utilisé pour aider au diagnostic du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). 

L’hormone antimüllérienne : qu’est-ce que c’est ? Pourquoi effectuer son dosage ?  

L’hormone antimüllérienne, couramment nommée AMH, est une protéine sécrétée chez la femme 👩 par les cellules de la couche externe qui entoure l’ovocyte (la granulosa). Le dosage de l’AMH est possible à l’aide d’une prise de sang et informe clairement sur le stock d’ovocytes disponibles chez la femme et permet de prédire l’épuisement de cette réserve grâce à des valeurs de référence. 

Cette hormone est comptée parmi les marqueurs quantitatifs de la réserve ovarienne et est parfois interprétée à tort comme une donnée qualitative. 

Il est à souligner que le dosage de l’hormone antimüllérienne n’est pas le seul indicateur qui puisse prédire la réserve ovarienne restante. En effet, bien que ce dosage intervienne systématiquement dans le cadre de problématiques liées à la fertilité, il est fréquemment couplé au dosage de l’hormone folliculo-stimulante (FSH). Le nombre de follicules antraux (follicules immatures qui peuvent devenir matures) est également pris en compte pour déterminer cette réserve.  Grâce à l’ensemble des résultats des différents dosages hormonaux et en prenant également en compte les différents paramètres propres à chacun tel que l’âge, les résultats peuvent être corrélés et interprétés par les médecins spécialisés dans ce domaine.  En pratique, ce que je vois, ce sont des femmes avec une AMH faible à qui on met un ultimatum en leur laissant 1 seule ‘chance’, c’est-à-dire qu’on leur autorise 1 seule FIV avec leurs propres ovocytes 😠.

Il arrive souvent que les femmes ayant un taux d’AMH très faible soient dirigées systématiquement vers le don d’ovocytes par les équipes PMA et les gynécologues. Ils refusent d’effectuer une stimulation ovarienne lorsqu’une femme à un taux d’AMH qui ne rentre pas dans la moyenne arbitraire et qui est donc qualifié de trop faible. Ce phénomène engendre des discriminations évidentes entre les femmes 😞. 

Il est vrai que le don d’ovocytes est une opportunité incontestable pour certaines femmes qui en ont besoin. En revanche, cela ne devrait pas être une option systématique puisqu’il est tout à fait possible d’avoir peu ou très peu d’ovocytes mais que ces quelques ovocytes soient de bonne qualité. La quantité ne détermine en rien la qualité 👌. 

Est-ce que l’AMH est un indicateur prédictif fiable pour la grossesse ?

Il est évident que le dosage de l’AMH peut prédire une faible réponse et une faible réserve ovarienne mais il ne prédit en aucun cas des chances de grossesses faibles ou nulles. En effet, le dosage de l’AMH montre exclusivement la quantité de réserve ovocytaire qu’une femme possède mais il ne montre absolument pas la qualité de ses ovocytes. Ainsi, les ovocytes restants peuvent être de bonne qualité et donner lieu à une grossesse qui arrive à terme. Donc, contrairement à ce que les équipes de PMA et un grand nombre de gynécologues affirment, le taux d’AMH n’est pas prédictif en ce qui concerne une grossesse. Il n’y a pas de relation entre le taux d’AMH et la qualité ovocytaire ❌. 

En somme, L’AMH est un indicateur fiable en termes de réserve ovarienne mais ce n’est pas l’unique critère qui doit être pris en compte et ce n’est pas un indicateur fiable en ce qui concerne la qualité des ovocytes restants. C’est un marqueur simplement quantitatif qui ne doit pas être utilisé de manière isolée ⚠️.

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⚠ L’accompagnement naturopathique que je propose est complémentaire à une prise en charge médicale et ne s’y substitue pas.

Plusieurs paramètres peuvent impacter de façon positive et significative la qualité des ovocytes, même si les ovocytes sont peu nombreux, notamment le mode de vie et les habitudes quotidiennes qui comportent notamment la nutrition 🍅, le sommeil et l'activité physique, pour n’en citer que quelques-uns. En ce sens, la naturopathie peut améliorer réellement la qualité des ovocytes de façon naturelle. J’ai accompagné plusieurs femmes avec une AMH basse qui voulaient mettre toutes les chances de leur côté parcequ’on leur avait donné la possibilité de faire une seule FIV dans leur centre. Elles ont réussi à tomber enceinte. Vous pouvez retrouver plusieurs témoignages à ce sujet sur mon site.

Je détaille mon parcours PMA et donne des conseils sur la fertilité dans l’ebook que vous pouvez télécharger en cliquant sur la bannière ci-dessous. Chaque chapitre reprend les études cliniques correspondant au sujet abordé (alimentation, minéraux et vitamines, hygiène de vie, gestion du stress, etc…). Après la naissance de ma fille 👶, convaincue par l’efficacité de la naturopathie, j’ai entamé un cursus de naturopathe pour pouvoir aider les femmes qui ont des difficultés à tomber enceintes.

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